Pédale mais pas trop

Nous y voilà, la « routine » a repris son cours. C’est finalement devant la glace ce matin que la question que l’on se posait il y a trois semaines au milieu des bois revient : « mais qu’est ce que je fais ici ? ». Les questions « que va-t-on manger? » ou « où va-t-on dormir? » sont remplacées par les tracas quotidiens du travail, bien moins existentiels.

L’aventure s’achève sur un cumul total de 976 kilomètres (986 km pour Sylvain qui a du pousser le retour jusque Belfort) et une dernière étape de 107km en 6 heures. Bien que l’on se soit encore perdus en partant de la gare de Bâle, nous n’avons pas réussi à gratter les derniers kilomètres nécessaires aux 1.000 !

La fine équipe a maintenant une semaine de travail pour se reposer avant d’attaquer son festival favori, les Eurockéennes, auquel elle ira peut-être à vélo…

Retour en train de Milan jusqu’à Bâle !

Joueurs que nous sommes, nous décidons de faire chauffer une dernière fois nos montures entre et Bâle et Belfort. En espérant que le soleil soit avec nous !
Retour en une traite dans le but d’atteindre les 1000 km et d’être à Belfort pour l’apéro

Reprise de notre périple en Italie ! Fini le lac de Côme, direction Bergamo !

Surprise après quelques kilomètres, l’Italie et le vélo ne sont pas copains. Zéro piste cyclables, zéro panneau indiquant un quelconque village pour nous éviter de passer par les grands axes.
Par contre, un grand bravo à l’Italie pour les panneaux inutiles et présents à chaque rond point (en double ou triple exemplaires) nous indiquant les magasins et restaurants autour de nous.. Très utile pour trouver son chemin, de savoir que deux Auchan et un Carrefour sont sur notre droite.

Après une heure trente de dur labeur, nous arrivons paumé au milieu d’un champs sur un chemin de qualité à la recherche d’une route imaginaire. Nous décidons d’arrêter les frais et de repartir vers la direction de Milan (puisque c’est bien le seul panneau que l’Italie veut bien nous indiquer).

Petit bémol sur les pistes cyclables qui apparaissent lorsqu’on s’y attend le moins.. Comme cette piste dédiée qui est apparue lorsqu’on s’apprêtait à prendre l’autoroute. A noter également, qu’elles disparaissent aussi subitement pour nous laisser au beau milieu d’une sortie d’autoroute !

Après une nuit au camping de Monza, quelques gouttes et chiures d’oiseaux sur la selle, nous nous essayons à la « fameuse » conduite italienne à Milan ! Pour finalement arriver en vie à notre auberge de jeunesse.

Découverte de Milan et ses restaurants sont à l’ordre du jour !

Dernière ville suisse traversée Chiasso pour arriver à la frontière Suisse/Italie !

Fini les belles routes cyclables de la Suisse ! On attaque par un beau tunnel à la frontale.
Direction le lac de Côme puis dans un camping aux alentours.

Dimanche : première journée sans vélo ! Nous prenons le train pour rejoindre le lac de Côme pour y principalement découvrir la cuisine italienne

Pizza a 5€, pintes a 5€, petit déjeuner à 3€: mais que fait la France ?!

La réciproque est vrai et tant mieux !!
Dernière montée au Gotthard a 2146m d’altitude ! 2heures de montée dans le froid pour finir en short dans le neige.

1h de descente s’en suit sur des pavés pour arriver à Airolo !

Toujours en Suisse mais déjà l’Italie est la. Après quelques kilomètres de descente le vent devient chaud, les panneaux publicitaires sont italiens, les gens parlent italiens ! A nous les « ciaaaaooooo » !

Après une nuit dans la forêt, nous avons passé la petite sœur du ballon (pas prévu au programme). 1h de montée (sans transpirer).

Nous finissons la journée à Agno, à une étape de l’Italie et du lac de Côme ! Vivement les ossobuco !

Courte étape aujourd’hui : 36km
Que nous avons fait sur une moyenne de 10km/h en 3h40.

Sur ces 36km, 28km en montant pour finir sur une descente de 8km

La descente commence en haut de l’Oberalpass, située à 2046m d’altitude. Et là haut, il y a encore de la neige

On a quand même une belle vue en montant, même si on en chie à mort.

Dédicace à JMF, on les à trouvé tes verres à ballons !

La journée s’annonçait difficile d’autant qu’elle a commencé sous la pluie.
5km plus tard la pluie s’arrête, on fait tomber nos habits de marin pêcheurs, c’est parti pour 6h de vélo !

Des lignes et des montées à n’en plus finir, pour atteindre un dénivelé de 1250 mètres pour la journée. Avec une pointe a 60 km/h pour la descente.

Pour vous donner une idée de la chose: imaginez vous croquer le ballon d’Alsace, puis faire la descente avec une soupe de pluie en pleine tête.

Après cette mise en bouche, place au plat du jour: Des sentiers de forêts sableux, avec de grosses pierres, votre vélo patinant à chaque coup de pédale, le tout sur une pente a 30 degrés, assaisonné de l’équipe de moustiques du coin a l’affût de la moindre opportunité !

Voilà notre superbe journée !
Petit plaisir en arrivant au camping qui se situe 200m plus bas que notre route pour demain. Car il n’est s’en rappeler la célèbre maxime de la semaine dernière : « ce que tu viens de descendre, va falloir le remonter »

Fini de rager pour ce soir ! Au passage on est a Disentis !

Deux jours sans nouvelles et personne ne s’inquiète (sauf Coralie), je pensais pas ça de toi, je suis déçu.

Tout commence hier à 16h en arrivant à Buchs, après une petite étape de 30km. Suite à notre performance de la veille (80km je vous rappelle), nous décidons de poser notre tente dans un ersatz de camping pour nous reposer avant la très grosse semaine qui nous attend.

C’était sans compter sur la tempête qui s’est abattu sur nous. Directement réfugiés sous notre tente en priant que rien ne s’effondre (ou ne s’envole), nous patientons.

Nuit difficile sous la pluie à côté d’un cocher plutôt original qui s’efforce de nous signifier chaque changement de quart d’heure à coups de carillons et ce même à 4h du matin !

Pluie toujours présente au matin, nous sommes contraints de sortir l’artillerie lourde, la panoplie du marin pêcheur ! Jugez vous même :

On garde le sourire, c’est l’anniversaire de benjamin. Objectif du jour, arriver le plus vite possible au prochain campement à Chur pour se mettre à l’abri.
Expédiés en une matinée, les 50km sous la pluie nous auront mis en appétit (ou abasourdis) quant à la suite du voyage qui s’annonce verticale!

Aujourd’hui on a mis les pieds pour la première fois en Autriche !!

Voilà tout l’intérêt de partir un peu a l’arrache, on ne savait pas qu’on y passait.
Cela n’a duré que quelques kilomètres, avant de repartir en Suisse !

Étape de 80 kilomètres ! Oui vous ne rêvez pas, on s’est senti pousse des ailes aujourd’hui (sûrement grâce à la saucisse au fromage d’hier soir ou au décolleté de la serveuse). On a dévalé les environs du lac de Constance.

Après avoir cherché pendant une petite heure un camping, nous finissons la journée à Krissen !
Camping un peu bizarre, ou nous sommes la seule tente, qu’on nous a fait mettre au milieu des jeux pour enfants, autour d’un genre d’étang… Ça fera l’affaire, il n’y a aucune forêt aux alentours et on commence à fatiguer…

Pour la journée d’hier, pas grand chose à raconter… Un ciel menaçant qui nous a fait (encore) finit au camping, pour finalement ne pas voir une goutte. Des images parleront davantage

On finira même la soirée à la piscine devant un match de water-polo…

Temps de rangement du bivouac divisé par deux. Plus qu’une heure et 20 minutes pour tout ranger, déjeuner se laver et remettre en selle nos montures.

Tout commençait bien avec un point de vue au pied du Rhin.

Retour à la réalité quand il fallut remonter, ce qu’on venait de descendre, pour atteindre les vignes Suisse. Village typique Suisse, paysages qui sentent bon la Suisse.
Nouvelle descente pour rattraper le Rhin et se poser pour manger le midi.
Comme le dit le nom de l’article, il a fallut remonter tout ça en passant par les sentiers de forêt. Obliger d’y rouler à 10km/h..

La Suisse est blagueuse avec ses pancartes indiquant 12km puis 13km et enfin 15km pour la même ville ! On s’est posé la question si on était dans la bonne direction.

Arrivé au chute Rhin (plus belle d’Europe il paraît) on a abandonné les vélos pour la première fois pour y jeter un œil.

17h arrive, c’est l’heure de regarder ou dormir. Après avoir blablater avec deux trois passants, on découvre qu’il y a un camping au bord du Rhin.
Nous touchons à notre but après d’été encore à multiple reprises perdu et avoir dérangé des passants, nous posons valises à la ville de Schaffhausen !
Ici bière, hamburger, nuggets, frites et lessives viennent effacer nos douleurs aux cuisses et aux culs

Une dernière pour la route